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Le Bénin est un pays magnifique et riche en histoire ; un pays accueillant et naturellement  pourvu d’attraits touristiques, de merveilles naturelles très pittoresques. Longtemps comparé au "quartier latin" de l'Afrique, il est réputé pour son respect à la démocratie et à la liberté d'expression. Le Bénin est le carrefour de plusieurs civilisations Ouest-Africaines.  Les ruines des palais et des temples remontants à la période du royaume du Dahomey (1600-1900) en témoignent. Ces Palais royaux comme ceux de PORTO-NOVO ; OUIDAH ; ALLADA ; ABOMEY etc… sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. En outre, le Bénin possède des parcs nationaux à la faune exceptionnelle. Notamment le parc national Pendjari et une moitié du parc national du W. Ainsi que d’autres merveilles comme
  • -Le Parc National de la Pendjari et une moitié du Parc W du Niger.

  • -Les Chutes de Kota, de Koudou et la Cascade de Tanougou.

  • -Le Baobab Creux ; des vues panoramiques et les Tatas- Somba.

  • -Les Musées d’histoire.

  • - Les merveilleux Temples (python et autres) et des Collines en forme de Mamelles.

  • -Ganvié  ‘‘ La Venise de l’Afrique’’ et Le Marché Dantokpa  ‘‘Plus grand marché de l’Afrique de l’Ouest’’ et autres…

  • -La Cité Historique de Ouidah et Cotonou aux multiples couleurs.

  • -Etc…

Plusieurs types de tourisme s'offre à vous:

Écotourisme et TOURISME cynégétique

tourisme  balnéaire

tourisme  culturel

tourisme  de  mémoire

tourisme  réligieux

tourisme  lacustre

                 Les principaux atouts naturels se trouvent dans le nord du pays, notamment autour de la chaîne de l'Atacora. Outre les sites panoramiques, les chutes, cascades, grottes et piscines naturelles, c'est une région de grande faune avec le Parc national de la Pendjari, qui permet l'observation de grands animaux : éléphants, buffles d'Afrique, hippopotames, lions. Cependant le Parc national du W du Niger, un parc transfrontalier plus étendu, très riche en faune, est « formellement déconseillé » (en 2017) par les autorités françaises en raison des problèmes d'insécurité dans le Sahel.
C'est une région propice au tourisme de randonnée et à la découverte de la nature.

Avec un climat subéquatorial, la côte atlantique au sud présente d'autres paysages, une végétation plus luxuriante, des lacs, des lagunes, des mangroves, l'embouchure du Mono, des plages bordées de cocotiers.

                 Le tourisme cynégétique se fait dans les zones de chasse situées dans le nord, principalement en bordure de la Réserve de biosphère de la Pendjari, soit à proximité du parc national lui-même. La période de chasse commence en décembre et finit en mai. Des réserves villageoises de chasse autogérées (REVICA) créées dans les villages environnants assurent leur surveillance et leur aménagement et y organisent des safaris de petite chasse. Des safaris de grande chasse sont organisés par les professionnels privés qui proposent généralement des prises en charge complètes, depuis l'aéroport jusqu'à une première préparation des trophées. Certains animaux sont protégés, tels que l'éléphant, le léopard, le guépard ou le crocodile, mais le lion, le buffle, l'hippotrague, le bubale major, ou le phacochère peuvent être chassés.

                 Doté d'un climat chaud, avec une amplitude thermique réduite, le Bénin dispose d'environ 120 kilomètres de côtes en bordure de l'océan Atlantique, dont une quarantaine de kilomètres de plages de sable fin souvent bordées de cocotiers. Les plus prisées sont celles de Cotonou (Fidjrossè), Grand-Popo et Ouidah (Djegbadji). Ces stations balnéaires sont proches à la fois de l'aéroport international et de nombre de sites touristiques.

                 Cependant le littoral est menacé d'érosion en de multiples endroits et la mer est parfois dangereuse du fait des courants d'arrachement. Quelques spots de surf, à Cotonou (La Méduse) et Ouidah, jouissent pourtant d'une certaine notoriété auprès des connaisseurs.

                Petit pays, le Bénin détient un important patrimoine architectural précolonial, qui s'inscrit pour l'essentiel dans le triangle Abomey-Ouidah-Porto-Novo, trois villes fortement impliquées dans le commerce des esclaves. Sur 47 hectares, les palais des anciens rois d'Abomey – constitués en musée historique d'Abomey et inscrits sur la liste du patrimoine mondial en 1985 – constituent le fleuron de cet ensemble.

             Outre ceux d'Abomey et de Ouidah, d'autres musées permettent au visiteur de mieux comprendre le pays et son histoire : le Musée ethnographique Alexandre Sènou Adandé, le Musée Honmè et le Musée da Silva des arts et de la culture afro-brésilienne, tous trois à Porto-Novo ; le Musée régional de Natitingou, le Musée ethnographique et de plein air de Parakou, pour ne citer que les plus fréquentés.
                En 2013, la Fondation Zinsou ouvre un musée d'art contemporain africain à Ouidah, le premier du continent.
                 Pour former les professionnels de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel, l'École du patrimoine africain (EPA) est créée à Porto-Novo en 1998.

             L'intérêt pour l'architecture rejoint celui pour les différents peuples du Bénin, leur vie quotidienne et leurs pratiques culturelles  : dans la chaîne de l'Atacora, la takyènta (connue sous le nom de « tata somba ») des Batammariba ou la case ronde à toit conique des Tanéka ; dans la lagune, l'habitat sur pilotis des Tofinu. Entre découverte de l'altérité et « aventures à Anthropollywood », la porte est étroite pour les voyageurs, les sociétés locales et les professionnels du tourisme.

               En 1994 à Ouidah, l'UNESCO lance, sur l'initiative d’Haïti, le projet de « La Route de l'esclaves : résistance, liberté, héritage », ouvrant aussi la voie à un tourisme mémoriel très prometteur. Alors que d’autres pays Africains tirent profit de la notoriété de leurs sites historiques, le Bénin fonde de grands espoirs sur la mise en valeur de Ouidah, qui a vu partir pour les Amériques plus d’un million d’esclaves pendant trois siècles, mais ne bénéficie pour le moment que d'une inscription sur la liste indicative de l'UNESCO.

              Mis en place en 1992, un balisage ostensible désigne au visiteur les lieux qui furent, d'une manière ou d'une autre, « les théâtres et les témoins de la pratique de l'esclavage à Ouidah », tels que la Place des Enchères (ou Place Chacha), l'Arbre de l'Oubli, le Mémorial de Zoungbodji et surtout la Porte du Non-Retour, face à l'Océan.

               Le Musée d'histoire de Ouidah, aménagé dans l'enceinte du fort portugais de São-Jão-Batista-de-Ajuda, permet de compléter ce parcours.

                      Le Bénin est un pays profondément religieux, largement animiste (culte vaudou), mais où la foi chrétienne (au sud) et l'islam (au nord) sont très vivaces en parallèle. Plusieurs hauts lieux de spiritualité attirent pèlerins, adeptes et touristes.

                La grotte Notre-Dame d'Arigbo, à Dassa-Zoumè dans le département des Collines, est devenue en 1954 un lieu de pèlerinage catholique qui accueille chaque année des chrétiens venus du monde entier.

                  Très présent dans la vie quotidienne de nombreux Béninois, particulièrement dans le sud du pays, le culte vaudou intrigue et fascine le touriste occidental. Aux curieux se mêlent aussi des descendants d'esclaves, spécialement venus des États-Unis lors du pèlerinage annuel à Ouidah le 10 janvier.

                Dans la même ville, le Temple des Pythons, construit en 1863, est l'un des sanctuaires mythiques du Bénin. Cet espace sacré, avant tout destiné à honorer les quelques dizaines de serpents légendaires (mais vivants) qu'il abrite, attire chaque année des milliers de touristes. Certains n'hésitent pas à les faire passer autour de leur cou pour la photo : il s'agit de pythons royaux, une espèce inoffensive pour l'homme.

                 Surnommée la « Venise de l'Afrique », la cité lacustre de Ganvié, sur le lac Nokoué, constitue la première destination touristique du pays et attire chaque année des milliers de visiteurs. Dans le cadre du projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » – l'un des axes prioritaires de la nouvelle politique en matière de tourisme –, un important processus de réhabilitation et de rénovation devrait permettre d'obtenir l'inscription de la localité sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, alors qu'elle ne figure pour le moment que sur la liste indicative (1996).
                D'autres localités relèvent de l'habitat lacustre au Bas-Bénin, dans les marais de la Sô et de l'Ouémé, par exemple à Sô-Ava, Sô-Tchanhoué, Sô-Zouko, Vekky ou aux Aguégués, mais ces sites sont moins fréquentés.
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